La thérapie par avatar

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Depuis le printemps 2019, la thérapie par avatar au Canada propose une approche alliant réalité virtuelle et thérapie pour améliorer la qualité de vie de patients ayant des troubles psychotiques… Interrogations à la clé…

Un projet qualifié de prometteur : éclairage

Stéphane Gagnon est psychologue à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Il travaille avec la clientèle psychotique depuis plus de vingt ans. Formé par le Dr Dumais pour être intervenant dans la thérapie, Stéphane croit que le projet de recherche amène une approche intéressante, notamment pour les patients réfractaires à d’autres thérapies. De plus, l’idée que le projet de recherche soit à la clinique externe matérialise le lien entre la recherche et le clinique.

Avant la pandémie, le projet de recherche allait bon train, avec quelques participants. La première vague a suspendu, comme beaucoup d’autres choses, les travaux de recherche. Par contre, nous sommes autorisés à continuer les soins aux patients pour la deuxième vague. Ainsi, les thérapies peuvent continuer. Dès qu’un patient entre dans la thérapie, il voit les bénéfices et veut continuer. On a vu la qualité de vie s’améliorer sur un petit groupe. On cherche à confirmer notre hypothèse avec un plus grand échantillon, explique Dr Dumais.

Le potentiel de cette thérapie est large. On peut penser aux gens qui souffrent d’un syndrome de choc post-traumatique ou de troubles anxieux, par exemple. Chose certaine, avec la salle dédiée au Lahaise, notamment grâce à la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, et à l’appui de la direction, cette thérapie peut espérer améliorer la qualité de vie de plus en plus de patients, à court, moyen et long termes.

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