Éditorial
🖋 Chers lecteurs,
Ah, l’attente ! Cet art de ne rien faire tout en faisant beaucoup. Elle a ses adeptes et ses champions.
Elle a également mauvaise presse suggérant lenteur, frustration, impuissance.
Et pourtant, dans le soin comme dans le social, elle recèle une force silencieuse : celle qui prépare la rencontre.
Entre les murs d’une salle d’attente ou dans les couloirs, quelque chose se tisse — un temps en suspension où l’on se prépare à être transformé.
Attendre, ce n’est pas ne rien faire ; c’est déjà commencer à penser, à sentir, à s’ajuster. C’est accepter que le lien ne se décrète pas, mais s’élabore.
Dans nos champs professionnels, il y a parfois des vides, des temps morts, des retards. Mais il y a aussi, dans ces interstices, la possibilité d’un soin en germe, d’une parole à venir, d’un rideau qui se lève enfin.
Vous qui avez su patienter le temps d’un édito, nous vous invitons à plonger sans délai dans les écrits de Anne Brisson, Amélie Turlais et Francesca Mbappe qui se sont essayées à l’attente.
Nous vous souhaitons une très bonne lecture !
