La formation continue

⦁ Dès 1971, la loi Delors institue l’obligation pour les entreprises de participer financièrement au développement de la formation professionnelle continue.
⦁ Avec la loi quinquennale du 20 décembre 1993, le dispositif de collecte se met en place. Ce sont des organismes paritaires collecteurs agréés (par l’État), les OPCA qui collectent et gèrent les fonds de la formation.
⦁ En 2004, la réforme de la formation professionnelle tout au long de la vie transforme le paysage, c’est la création du DIF et des contrats de professionnalisation.
⦁ La loi de 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie est votée avec la création du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP).
⦁ La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale.

⦁ Enfin, la loi de 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel qui veut simplifier le système en développant plus l’alternance, en donnant plus d’accès à la formation aux personnels les moins formés et en monétisant le CPF pour le rendre plus accessible :
1. Collecte unique opérée par les URSSAF
2. Fin des OPCA et création des OPCO, avec des missions repensées
3. Intégration de l’apprentissage dans le champ de la formation professionnelle
4. Simplification des dispositifs d’accès (CPF, plan, alternance…)

La formation professionnelle constitue un axe prioritaire de notre politique des ressources humaines.

Elle s’inscrit dans une dynamique de développement continu des compétences, au service de la qualité de l’accompagnement proposé aux enfants, adolescents et jeunes adultes.

Formation continue et développement professionnel

L’association soutient activement l’évolution des compétences de ses collaborateurs :

• Un plan de formation structuré chaque année, en réponse aux besoins identifiés localement ou institutionnellement
• Un accès facilité aux formations extérieures, séminaires, colloques, ou certifications

Le plan de développement des compétences (PDC)

Présenté en fin d’année en comité social et économique (CSE), il reprend l’ensemble des demandes de formations. Des demandes à la fois collectives et individuelles sont établies conformément à des besoins, en lien avec les projets d’établissement, le projet associatif ou en lien avec le projet professionnel du salarié.

La direction générale, après consultation des membres du CSE, étudie toutes les demandes, et chaque salarié reçoit la décision pour chaque demande formulée.

Une liste de critères prioritaires est établie chaque année.

Ce DPC permet de prévoir et d’anticiper les besoins en compétences.

Elle est est lancée en juin et doit s’articuler avec les entretiens professionnels qui ont lieu tous les deux ans.

Les salariés et les directions d’établissement doivent remplir, pour chaque demande de formation, un formulaire :

• Action individuelle
• Action collective

L’employeur prend en charge les frais de repas et de transport, sous certaines conditions. Les frais de repas sont remboursés à hauteur de la valeur faciale du ticket Restaurant.

L’employeur privilégie les formations qui ont lieu en Île-de-France.

Si la formation nécessite un déplacement plus long et un hébergement, la prise en charge se fera sur un billet SNCF 2^de classe et le remboursement de l’hébergement sur la base conventionnelle.

En plus du plan de formation annuel, ou pluriannuel, l’association a fait le choix de dégager des moyens supplémentaires, au-delà de l’obligation légale, pour accompagner la formation professionnelle.

En facilitant la prise en charge de l’inscription individuelle de certaines formations (colloque, séminaire,…) qui ne peuvent pas s’inscrire sur le PDC, avec une enveloppe mutualisée par établissement.

• Le Copes permet à une dizaine de salariés de l’association de s’inscrire à ses stages.
• Chaque stagiaire de l’association a la possibilité de s’inscrire à une des formations du Copes.