Editorial

Cette année 2021 a une nouvelle fois été fortement impactée par la poursuite de l’épidémie de Covid-19 et son cortège de restrictions. La fermeture des équipements culturels et sportifs jusqu’au mois de juin a beaucoup limité les possibilités d’activités et de sorties. Le respect de la distanciation physique nous a obligés à poursuivre les réunions de synthèse et d’équipe en distanciel, à scinder l’assemblée générale des adolescents en deux groupes, ainsi que les temps de repas.

Les événements festifs qui rythment habituellement l’année n’ont pas pu être organisés (repas de fin d’année transformé en pique-nique en septembre, repas de Noël à minima). Une certaine lassitude par rapport à la lourdeur de ces contraintes s’est fait sentir, tant au niveau de l’équipe que des adolescents.

Nous avons également pu observer les effets d’après-coup de cette crise sanitaire sur certains de nos patients dont les symptômes phobiques se sont accentués, avec des crises d’angoisse dans les transports ou à l’extérieur quand les sorties ont à nouveau été possibles ou une impossibilité de se rendre à l’hôpital dans les moments d’angoisse.

Enfin, l’année s’est tragiquement terminée sur le suicide à son domicile d’une patiente pour laquelle aucune structure d’hospitalisation contenante n’a pu être trouvée. Il va sans dire que l’effet traumatique de ce décès, le premier depuis 30 ans, reste extrêmement vivace pour tous. Un travail d’élaboration est en cours pour l’équipe soignante avec une intervenante extérieure.

►Consulter le rapport d’activité 2021 de l’hôpital de jour du Parc Montsouris