Développement durable

9 actions gagnantes pour réduire durablement notre consommation d’eau : un impératif pour notre avenir

« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier ministre norvégien pour qualifier le développement durable.
Comment aboutir à un nouveau modèle de société ayant pris en compte les limites posées par l’épuisement des ressources naturelles ?

La consommation d’eau appartient à un des piliers environnementaux : des petits gestes aux grands engagements

  • Vérifier le réseau intérieur afin de détecter et réparer les fuites,
  • Suivre vos consommations d’eau,
  • Optimiser le fonctionnement des postes les plus consommateurs,
  • Vérifier et contrôler la pression du réseau,
  • Choisir des chasses d’eau économes,
  • Utiliser des robinets économiques,
  • Installer un robinet à fermeture automatique d’eau pour ne pas laisser couler l’eau inutilement,
  • Récupérer les eaux pluviales,  
  • Communiquer sur les écogestes.

L’eau est un enjeu majeur du développement durable ainsi qu’un problème de santé public.
Des chiffres :

  • 900 millions d’individus n’ont pas d’accès à l’eau potable
  • 2,5 milliards d’individus ont peu ou pas accès à l’assainissement
  • 1,2 milliards d’individus n’ont pas accès à l’assainissement

Dans le domaine de la santé le risque infectieux et parasitaire est le principal danger lié à l’utilisation de l’eau, sa gravité va dépendre :

  • de la nature des micro-organismes (bactéries, virus, parasites),
  • des voies d’exposition,
  • de l’état immunitaire.

Le 21 septembre 2023

 

Des menus qui se mettent au vert

Le règne des couverts et barquettes en plastique est bientôt terminé. Une nouvelle ère de la restauration collective s’annonce.
Si les pratiques évoluent en raison de la règlementation, les établissements et nos restaurateurs sont aussi à l’initiative de certaines solutions pour réduire l’impact de la restauration sur la santé de notre planète. Faisons le point sur la règlementation et les actions phares et symboliques au sein de notre association.

Des menus avec un soupçon d’écologie

Les menus sont des sujets de prédilection pour les jeunes lors des temps d’échanges au sein de l’institution (CVS et assemblées générales). Pas facile de constituer un menu à moins de 4 euros qui prend en compte le goût des jeunes et l’équilibre alimentaire. L’aspect environnemental est la cerise sur le gâteau.

Dans les établissements d’accueil de jour des plus jeunes (EPI, IME…), il a été mis en place un menu végétarien par semaine. En plat de résistance, comme ingrédient de substitution, on peut trouver des nuggets au fromage. On ne sait pas si c’est leur plat préféré mais en tout ce changement n’a pas généré de retour négatif en groupe de parole jeunes/adultes.  
Pour les plus grands à l’hôpital du parc Montsouris, on privilégie le circuit court.

D’autres projets sont à venir. Par exemple, à l’EPI, les professionnels ont réfléchi à ce qu’un repas par semaine soit cuisiné par les enfants.

La surconsommation et les perturbateurs endocriniens en ligne de mire de la réglementation

Fin du règne de l’usage du plastique
Depuis le 1er janvier 2021, l'utilisation de gobelets, couverts, verres, assiettes et pailles à usage unique (à l'exception de celles à usage médical) est interdite. Cette mesure vise à encourager les solutions alternatives plus durables et à réduire la quantité de déchets plastiques générés par la restauration.
Voici les principales autres évolutions à venir :
1.    Depuis le 1er janvier 2023, les repas et boissons doivent être servis dans des contenants réemployables. Cela contraint les établissements à choisir des contenants qui peuvent être utilisés plusieurs fois, tels que des assiettes, des verres et des récipients en matériaux durables et lavables.
2.    À partir de 2024, les gobelets composés de plus de 8 % de plastique seront interdits. Deux ans plus tard, l'utilisation de tout contenant plastique, quelle que soit sa quantité, sera interdite. Cette étape marque la fin de l'utilisation du plastique dans les établissements de restauration. Les alternatives durables et respectueuses de l'environnement devront être privilégiées, comme les contenants en verre, en carton ou en matériaux compostables.

La lutte contre le gaspillage alimentaire

1.    Depuis le 1er janvier 2022, les Établissements et Services Médico-Sociaux (ESMS) sont tenus de mettre en place une démarche de réduction du gaspillage alimentaire. Cela promeut des mesures de lutte contre le gaspillage, comme l'optimisation des quantités servies, la sensibilisation du personnel et des jeunes, ainsi que la gestion des surplus alimentaires.

2.    À partir de janvier 2024, une nouvelle exigence concerne la composition des repas en termes de viandes et produits issus de la pêche. Les produits répondant à des labels de qualité tels que le label rouge, l'AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) ou l'AB (Agriculture Biologique) devront représenter une part au moins égale, en valeur, à 60 % des repas servis. Cette mesure vise à encourager l'utilisation de produits de qualité, favorisant ainsi une alimentation plus saine et respectueuse de l'environnement.

Ces mesures réglementaires visent à sensibiliser les établissements de restauration et les ESMS à la nécessité de réduire le gaspillage alimentaire et de privilégier des produits de qualité. Elles encouragent l'adoption de pratiques responsables et durables, contribuant ainsi à une gestion plus efficace des ressources alimentaires et à la préservation de l'environnement.

De quoi devrons nous informer les fournisseurs ?

La part des denrées entrants dans les 50 % de produits sous signe de qualité devra également faire l’objet d’une information. La part des produits issus des projets alimentaires territoriaux (PAT), les circuits courts ou les produits locaux, doit également être mentionnée. L’affichage doit être mis en place à l’entrée du lieu de restauration et actualisé a minima une fois par an.
Les informations permettant d’identifier la présence de perturbateurs endocriniens, identifiés par l’ANSES, doivent être accessibles dans un format dématérialisé.

Le 13 juillet 2023

 

Le 5 juin, c’est la journée mondiale de l’environnement, zoom sur nos bons gestes et nos projets écolos

Les directions sont investies pour sensibiliser les jeunes à l’écologie. L'IME a un atelier écoludique, ils entretiennent un jardin partagé. Les jeunes de cet atelier sont devenus des ambassadeurs auprès de leur famille. La direction générale met en avant ces projets dans la lettre externe. A l’hôpital de jour Boulloche, l’institutrice enseigne aux enfants la saisonnalité des légumes et des fruits non seulement parce que les fraises fraiches ont un meilleur goût en avril mais aussi parce qu’en consommer en avril plutôt qu’en décembre ce n’est pas bon pour la planète.

A l’hôpital de jour du parc Montsouris, la direction a changé l’éclairage, plus économe et qui copie la lumière du jour pour le plus confort des yeux des jeunes et des professionnels. Testé et approuvé. Ils ont aussi installé des interrupteurs à minuterie mécanique.

On peut souligner aussi les efforts de chacun dans le cadre de son travail du quotidien. Par exemple, à l’EPI, le secrétariat donne une seconde vie aux brouillons et photocopie pour présenter les factures au siège.

Au siège, on suit les consommations d’énergie de chaque établissement et on mise sur des équipements moins consommateur d’énergie comme des radiateurs électriques. Laura Czerny a été nommée référente développement durable. Elle a proposé des idées mais il s’avère que ce ne sera pas possible de les mettre en place comme le recyclage des cartouches. Elle s’informe sur ce que mettent en place d’autres établissements de santé. On vous partage notre source, c’est le CD2S.

D’autres projets sont à étudier comme recycler le papier. Le saviez-vous que nous consommons en moyenne 70 et 85 kg kilos de papier par an par poste administratif (3 ramettes de papier par mois) ? C’est une moyenne nationale (on ne sait pas embêter à fouiller dans les poubelles). On a fait un devis pour qu’une entreprise collecte et recycle le papier à l’hôpital de jour du parc Montsouris. Affaire à suivre.

De petits gestes et tout peut changer.

Merci aux établissements de nous partager vos idées et projets.

La team écolo du siège : Anaïs Coudrin et Laura Czerny, le 24 mai 2023

 

Les bonnes pratiques au travail

🌏75 kg de papiers consommés en moyenne par an et par personne au bureau. Le bon geste pour réduire ? L’impression en recto verso et en format livret.

🌏10 % de la consommation énergétique mondiale provient du numérique. Pour réduire l’empreinte carbone de ce secteur et la vôtre : réduisez le nombre de courriers électroniques que vous envoyez et supprimez les mails obsolètes.