La pédopsychiatrie est en crise, l’hôpital se porte mal, la société est dure et conflictuelle... et la présidence du Cerep est donc pour moi un véritable privilège !
À mes yeux, des espaces comme le Cerep sont en effet indispensables, et je souhaite - à tous les enfants que nous accueillons, ainsi qu’à leurs familles et à toutes nos équipes - une année 2019 qui nous permette de tenir bon sur nos valeurs et sur nos objectifs.
Paul Valéry disait : « La valeur d’un homme se mesure à la qualité de ses refus ».
Il en va de même pour les institutions, et le Cerep se refusera toujours à laisser le soin psychique et la dynamique institutionnelle se laisser étouffer sous le poids des contraintes administratives ou économiques.
Il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas céder, sur lesquelles on ne doit pas céder, et je remercie très sincèrement notre direction générale de nous soutenir activement dans cette direction :
Pour toutes ces raisons, je nous souhaite à tous une très belle année 2019 afin que le Cerep puisse continuer à jouer son rôle qui va, me semble-t-il, bien au-delà de sa tache primaire thérapeutique, en incarnant une sorte de militance citoyenne dont nous avons tous fondamentalement besoin.
J’adresse ici à tous mes vœux les plus chaleureux pour 2019.
Bernard Golse, président de l'association Cerep-Phymentin