L'association AIDOBB

AIDOBB.png

Premières rencontres franco-sénégalaises

Une conférence organisée par l'Association Internationale pour le Développement de l'Observation du Bébé selon Bick (AIDOBB) s'est tenue le 12 décembre 2014 à l'UNESCO. Grégory Magneron, trésorier d'AIDOBB et Directeur Général de Cerep Phymentin était présent en compagnie de Christine Ascoli et de Bernard Golse.

                                                                                                           

A droite : Oumou Ly Kane, psychologue et psychothérapeute familiale                                                            

A gauche : Roberto Beneduce, Professeur d'anthropologie culturelle à l'Université de Turin                 

                            

A gauche : Christine Ascoli, Directrice du Copes

A droite : Bernard Golse, Président de Cerep Phymentin

Créée en 2012, à l'occasion du IX e Congrès international sur l'Observation du bébé à Dakar, AIDOBB rassemble des professionnels de la Petite Enfance et de la Santé Mentale et a pour mission, de développer par ses activités et ses échanges, la diffusion et les applications de l'observation du bébé dans différents contextes culturels.

Les partages d'expériences ont pour objectif, selon cette association, de « permettre d'avoir une plus grande ouverture et une plus grande compréhension de différents modes de relation et de soins aux bébés ». Un sentiment partagé par Christine Ascoli, Directrice du Copes pour laquelle « ce partenariat avec les professionnels du Sénégal prend tout son sens dans ce souci constant d'ouverture et de métissage d'idées qui prévaut dans notre organisme de formation. »

Un programme dense pour cette seule journée qui a mis en lumière les approches variées des intervenants et permis un dialogue avec une assemblée venue nombreuse.

La conférence s'est close sur le discours de Pierre Delion, insistant sur la nécessité de se « décentrer de la position que l'on a habituellement dans notre travail, que l'on soit Sénégalais ou Français. C'est quelque chose de très intéressant la position du décentrement. Je crois que cela nous aide à penser un certain nombre de situations dans lesquelles si on est avec nos préjugés on ne peut pas répondre à la question posée. Michel Haag insiste sur l'importance de la Tabula Rasa dans la méthode d'Esther Bick : c'est une position épistémologique fondamentale...qui peut se généraliser en milieu général, interculturel...Tout ce travail fait autour de l'enseignement d'Esther Bick est humanisant. »